Assisterait-on à une fin de cycle dans le secteur immobilier ? Certains éléments le laissent à penser. À Paris, mais aussi dans d’autres grandes villes, les prix au mieux stagnent, voire sont à la baisse.
Le nombre de transactions diminue également. Autre relative rareté qui apparait sur le
marché, celle des emprunteurs solvables. Conséquence de l’inflation, les taux ne cessent de monter.
Une situation préjudiciable pour les emprunteurs dont le pouvoir d’achat immobilier a diminué de 11 m2 en un an, selon les calculs de la Banque de France, avec souvent un triplement du coût du crédit.
Une situation qui voit aussi les marges des banques se réduire avec comme conséquence une plus grande frilosité et davantage d’exigence dans la sélection des
emprunteurs. Réguler apparait donc comme essentiel afin de redonner des couleurs au marché immobilier et favoriser l’accès à la propriété du plus grand nombre.